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Cigarette électronique
Aspects sanitaires
              

Une synthèse sur l'efficacité et l'innocuité de la cigarette électronique a été publiée en 2010-2011 dans le Journal of Public Health Policy (en) par Michael Siegel3 et al.4, de la Boston University School of Public Health (BUSPH)5 et conclue que :
La cigarette électronique contient peu ou pas de produits chimiques susceptibles de présenter des risques sérieux pour la santé6.
Les données actuelles indiquent que les cigarettes électroniques pourraient être moins nocives que les cigarettes ordinaires et comparables, en termes de toxicité, avec les spécialités pharmaceutiques contenant de la nicotine (timbres, gommes, inhalateurs)7.
Les cigarettes électroniques pourraient être efficaces contre l'envie de fumer, surtout parce qu'elles simulent l'acte de fumer une véritable cigarette8.
Ce dispositif pourrait se révéler supérieur en efficacité aux autres méthodes d'auto-administration de la nicotine parce que les stimuli associés à l'acte de fumer ont un effet durable contre les symptômes du sevrage9.
Une étude italienne conduite par le Pr Riccardo Polosa10 montre un arrêt du tabac ou au moins une diminution de moitié de la consommation de cigarette chez 55 % des membres d'une cohorte de 40 fumeurs sans intention de cesser le tabac. Toutefois, concluent les auteurs, le faible effectif de la cohorte nécessite des essais de plus grande ampleur. Une enquête de 2011 sur 222 utilisateurs de la cigarette électronique a donné des résultats comparables : 31 % d'abstinence après 6 mois ; 66,8 % de réduction du nombre de cigarettes fumées ; périodes prolongées d'abstinence chez 48,8 % des répondants11.
Ces constats ont été confirmés en France par une observation menée par le Comité Départemental des Maladies Respiratoires de Dordogne (France) auprès de 100 fumeurs sans intention d'arrêter le tabac : l'usage de la cigarette électronique a permis une forte diminution du tabagisme chez 72‍% des vapoteurs et 8 (11% de ces derniers) ont totalement arrêté de fumer12.
Une autre étude, conduite en 2012, a permis de constater d’importantes modifications de la fonction cardiaque diastolique des fumeurs, dans l'essai. Par contre aucune différence significative n'a été mesurée parmi le groupe des utilisateurs de cigarette électronique13. Les auteurs concluent donc que la cigarette électronique est une alternative à envisager pour l'arrêt du tabac et que des études supplémentaires devraient être menées car elle pourrait constituer une méthode potentiellement efficace pour le sevrage tabagique.
Il n'existe pas d'études sur la toxicité à long terme du propylène glycol inhalé par voie pulmonaire de façon répétée. Celui-ci, généralement reconnu comme non toxique doit être distingué de l'éthylène glycol, qui est toxique.
La glycérine végétale est proposée comme alternative ou complément au propylène glycol. Les liquides à base de glycérine végétale restent toutefois décriés sur les forums de consommateurs qui dénoncent le fait que le glycérol peut produire une fumée toxique appelée acroléine au-delà d'une température de décomposition (250 °C) pouvant être atteinte dans l'atomiseur.
La cigarette électronique ne semble provoquer aucun tabagisme passif. Elle n'entre pas dans le champs de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, sauf réglementation contraire spécifique.
Pour Joseph Osman, président de l'Office français de lutte contre le tabagisme, elle risque d'être un moyen pour les jeunes de s'initier au tabagisme14. En 2012, l'enquête Paris sans tabac a montré que les deux tiers des collégiens parisiens de 12 à 15 ans qui ont essayé la cigarette électronique étaient non-fumeurs15.





Statut légal

Selon une étude parue en mars 2007 et publiée par l'Agence autrichienne de santé et sécurité alimentaire16, ce type de générateur d'aérosol correspondrait à un dispositif médical de classe IIa (voire IIb), et sa commercialisation nécessite un marquage CE approprié, voire une autorisation de vente telle que stipulée par la législation sur les appareils médicaux.
Les autorités américaines, belges, canadiennes17, néerlandaises18, hongroises et turques19 ont rendu des avis similaires. La vente de la cigarette électronique est interdite en Australie, la nicotine y étant classée comme poison, même si la vente de cigarettes contenant du tabac y reste autorisée.
En France, la cigarette électronique n'est considérée ni comme un dispositif médical ni comme un médicament. Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)20, « ces produits ne doivent pas être considérés comme des médicaments ou procédés médicamenteux. Le statut des cigarettes électroniques dépend de l’objectif poursuivi et des substances contenues dans les cartouches :
si le sevrage tabagique est revendiqué, la cartouche contenant ou pas de la nicotine, la cigarette électronique répond à la définition du médicament et doit, à ce titre, obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Le système d’inhalation en lui-même répond à la définition du dispositif médical et doit être marqué CE ;
même si aucune allégation thérapeutique n’est revendiquée, la cigarette électronique est également susceptible de répondre à la définition du médicament si la quantité de nicotine contenue dans la cartouche est supérieure à 10 mg, ou si la solution de recharge « e-liquide » a une concentration de nicotine supérieure ou égale à 20 mg/mL.
lorsque le sevrage tabagique n’est pas revendiqué et que la cartouche ne contient aucune substance susceptible d’être qualifiée de médicament (y compris la nicotine), la cigarette électronique relève de la réglementation sur la sécurité générale des produits mis à disposition du public. »
Certaines voix dont le pneumologue Bertrand Dautzenberg regrettent qu'aucune cigarette électronique ne soit enregistrée comme médicament en France, et demandent pour ces produits un statut similaire aux autres substituts de drogues comme la méthadone21.
Dans un avis du 30 mai 2011, l'AFSSAPS recommandait de ne pas utiliser la cigarette électronique22, bien qu'à ce jour, aucun effet indésirable ou cas d’intoxication en lien avec les cigarettes électroniques n’a été rapporté. En réponse, un groupement de consommateurs a déclaré dans un communiqué : « Nous prenons note que l’AFSSAPS ne recommande pas l’utilisation de la cigarette électronique, mais continuerons, pour notre part, à penser que, pour un fumeur elle reste préférable à celle de la cigarette tabagique. Car si l’innocuité de la première n’a pas été démontrée, la toxicité mortelle de la seconde a en revanche été douloureusement constatée ces dernières décennies23. »

Aux États-Unis, en juillet 2009, la Food and Drug Administration avait tenté d'interdire l'importation de cigarettes électroniques et lancé un sévère avertissement24 à leur encontre, arguant de ce qu'on y trouvait des traces de contaminants spécifiques au tabac, y compris certains agents cancérigènes (TSNA). Toutefois, le procès entre deux des principaux importateurs et la FDA pour déterminer s'il est du domaine de compétences de cette dernière de bannir de tels produits25 s'est achevé en janvier 2010. Le juge américain Richard Leon a déclaré que la FDA n'avait pas le pouvoir de réglementer les cigarettes électroniques et a ordonné le déblocage des cigarettes électroniques retenues depuis fin 2008 par la douane sur demande de la US Food and Drug Administration26.
Ce produit reste cependant en vente libre dans de nombreux autres pays, sous réserve d'évaluation ultérieure par les autorités.
En septembre 2011, un groupe de réflexion lié au gouvernement anglais déclare « Essayez la cigarette électronique » et l'envisage comme une alternative au tabac afin de lutter contre les risques liés au tabagisme27.
En Suisse, la cigarette électronique peut être vendue uniquement sans nicotine dans les cartouches et liquides de recharge. Cependant, l'importation de liquide et recharge avec nicotine est autorisée pour les particuliers dans la limite de 160 mL. La consommation de e-liquide avec nicotine est autorisée dans toute la Suisse.
En Italie, la cigarette électronique peut être vendue à des personnes de plus de 16 ans28

 

 
 



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